top of page

Le syndrome de l’imposteur : comprendre enfin ce saboteur invisible (et s’en libérer)

  • Photo du rédacteur: Bernard Mananes
    Bernard Mananes
  • il y a 13 minutes
  • 4 min de lecture
"Je ne suis pas légitime."
"J’ai juste eu de la chance."
"Un jour, ils vont découvrir que je ne suis pas à la hauteur."

Ces petites phrases ne sont pas de simples doutes passagers. Elles traduisent un mal bien plus profond : le syndrome de l’imposteur. Un phénomène aussi sournois que courant, qui touche aussi bien les étudiants que les entrepreneurs, les artistes que les cadres dirigeants.


Et si vous n’étiez pas un imposteur… mais simplement en train de minimiser vos réussites, au nom de croyances erronées ? Explorons ensemble les racines, les mécanismes et les clés concrètes pour reprendre confiance en sa légitimité.



Illustration représentant un homme pensif assis, entouré de symboles de doute et d’anxiété. Sur sa poitrine, un cœur orange porte l’inscription 'Syndrome de l’imposteur'. Une flèche, un point d’exclamation et un point d’interrogation soulignent son trouble intérieur.
Le syndrome de l'imposteur touche toutes les catégories de population


Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?


Le syndrome de l’imposteur, aussi appelé phénomène de l’imposteur, a été théorisé pour la première fois en 1978 par les psychologues Pauline Clance et Suzanne Imes.

Il s’agit d’un mécanisme psychologique par lequel une personne, malgré des preuves objectives de sa réussite, a le sentiment de tromper les autres et d’être en permanence sur le point d’être “démasquée”.

Elle attribue ses succès à la chance, à une erreur, à des circonstances extérieures… mais jamais à sa propre compétence.


Les mécanismes internes : comment fonctionne ce syndrome ?


La distorsion cognitive

Au cœur du syndrome de l’imposteur, on retrouve un biais cognitif : la dissonance entre la perception de soi et la réalité.


Vous réussissez, mais vous n’arrivez pas à l’intégrer. Pire : chaque réussite devient une source d’angoisse, car elle augmente le risque d’être “exposé”.


Le perfectionnisme

Le syndrome de l’imposteur va souvent de pair avec un besoin d’être irréprochable. Chaque petite erreur est vécue comme un échec total. On pense qu’il faut “mériter” sa place en étant toujours au top.


L’hyper-adaptation

Pour “cacher” ce qu’on croit être une imposture, on se sur-adapte. On en fait trop, on anticipe tout, on s’épuise à vouloir être parfait.


C’est une stratégie d’évitement… qui ne fait que renforcer l’insécurité intérieure.


Les signes typiques du syndrome de l’imposteur


  • Vous avez du mal à accepter les compliments

  • Vous doutez de votre légitimité, même avec de bons résultats

  • Vous minimisez vos réussites (“ce n’était pas grand-chose”)

  • Vous procrastinez… ou à l’inverse, vous surcompensez

  • Vous vivez avec l’angoisse d’être “démasqué”


Et non, ce n’est pas réservé aux débutants. Beaucoup de leaders, artistes, thérapeutes, profs, chercheurs, etc. sont touchés — à tous les niveaux d’expérience.


D’où vient ce syndrome ? (indice : vous n’êtes pas né avec)


L’environnement familial

Souvent, le syndrome prend racine dans l’enfance :

  • Attentes parentales très élevées

  • Manque de reconnaissance

  • Comparaisons fréquentes entre frères et sœurs

  • Amour perçu comme conditionnel (“je t’aime si tu réussis”)


Le système scolaire

L’école renforce l’idée qu’on doit mériter sa place en étant “le meilleur”. L’erreur est punie, la performance valorisée. On apprend vite que notre valeur dépend de nos résultats.


La culture de la réussite

Dans notre société, on célèbre les “gagnants”, les “self-made”, les “excellents”… en oubliant de montrer le doute, la vulnérabilité, les parcours sinueux. Résultat : on croit qu’on est seul à douter. Alors qu’on est… presque tous dans le même bateau.


Comment sortir du syndrome de l’imposteur ?


Spoiler : on n’élimine pas totalement ce syndrome. Mais on peut réduire son emprise, rééduquer son regard sur soi et se reconnecter à sa légitimité.

Voici quelques pistes concrètes, issues de la psychologie et des thérapies brèves.


Reconnaître les pensées automatiques

Prenez conscience des phrases types qui vous traversent :“Je ne suis pas assez…” – “J’ai eu de la chance…” – “Ils vont voir que je suis nul…”

Notez-les. Puis confrontez-les à la réalité : Quels faits objectifs contredisent cette croyance ? Que diriez-vous à un ami qui pense ça de lui ?


Célébrer les petites victoires

Plutôt que viser la perfection, apprenez à valoriser le progrès. Gardez une “boîte à réussites”: un carnet où vous notez chaque semaine ce dont vous êtes fière, aussi petit soit-il.

Cela reprogramme votre cerveau à reconnaître votre valeur au quotidien.


Sortir du masque

Parlez de vos doutes avec des personnes de confiance. Vous serez surpris de constater à quel point vous n’êtes pas seul.

Nommer le syndrome, c’est déjà lui retirer du pouvoir.


Explorer l’hypnose ou l’EMDR

Le syndrome de l’imposteur est souvent enraciné dans des expériences passées (rejet, échec, moquerie, pression…).Des approches comme l’hypnose thérapeutique ou l’EMDR permettent de désensibiliser ces souvenirs et de recoder de nouvelles croyances internes.

Exemple : “Je dois être parfait pour être aimé” devient “Je suis déjà légitime, même imparfait”.


Accepter de ne pas plaire à tout le monde

C’est dur… mais libérateur.


Quand on arrête de vouloir être aimé, validé, approuvé par tous, on reprend le pouvoir sur sa propre valeur.


Et si vous étiez simplement… humain ?


Le syndrome de l’imposteur est souvent le signe que vous sortez de votre zone de confort. Que vous tentez des choses nouvelles. Que vous vous exposez. Que vous créez, agissez, osez.

Autrement dit… c’est le symptôme de quelqu’un de vivant.

Alors, plutôt que de chercher à faire taire ce syndrome, apprenez à cohabiter avec lui sans qu’il vous dirige.


Et si, légitime, vous l'étiez déjà ?

On attend souvent qu’un diplôme, un titre, une validation extérieure vienne enfin nous “autoriser” à nous sentir légitimes.

Mais cette autorisation, c’est à vous de vous la donner. Pas demain. Pas quand vous serez “mieux”. Aujourd’hui. Tel que vous êtes.


Pour aller plus loin :

J’accompagne régulièrement des personnes qui vivent avec ce syndrome sans oser en parler. Avec des outils comme l’hypnose, l’EMDR ou la PNL, il est possible de se libérer de ces schémas limitants. Alors n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec moi !






Comments


Le cabinet d'hypnose de Bernard Mananes est situé au :

345 avenue d'Arès

33200 Bordeaux

Contact :

bernard.mananes@bordeaux-hypnoses.fr

Tel: 06 21 57 06 18

Moyens de transport :

Bus - Place Mondésir (lignes 1, 41 et 42)
Bus - Mac Carthy (ligne 1)

Informations pratiques : 

Rez-de-chaussée
Accès handicapé
Parking gratuit

Heures d’ouverture :

Sur RDV
Du lundi au samedi de 9 h à 18 h

Une question à votre hypnothérapeute avant de prendre rendez-vous ?

Merci pour votre envoi.

Bienfaits de l'hypnose thérapeutique 

- Vaincre l'anxiété

- Estime de soi

- Burn out

- Troubles de l'alimentation

- Arrêt du tabac

- Combattre vos peurs et phobies

- Gérér un deuil, une séparation

ou un licenciement

- Sortir de la dépression

© 2023 par Goldfinger Agency. Créé avec Wix.com

bottom of page