L'augmentation de la dépression en France : une préoccupation croissante
Et ce chiffre est en constante évolution ! C'est ce que révèle une récente étude collectant les données de plus de trente articles portant sur la dépression entre 2010 et 2018.
Une augmentation significative de la dépression
En dix ans, la part de Français qui s'estime déprimé est passé de 8 à 10 %. Rapporté à la population totale du pays, cela fait quand même près de 6.5 millions de nos compatriotes qui estiment avoir le moral dans les chaussettes.
Facteurs explicatifs de l'augmentation de la dépression
Les auteurs de cette étude estiment que différents facteurs peuvent expliquer ce chiffre : le vieillissement de la population, les perturbateurs endocriniens, la pollution, le manque d'exercice... Mais ce chiffre peut également s'expliquer par une meilleure détection des dépressions, ce qui ferait, par un lien de cause à effet, augmenter ce chiffre.
Groupes de population vulnérables à cette maladie
Certaines personnes semblent plus enclines à développer cette maladie. Ainsi, plus de la moitié des personnes en état de précarité souffriraient de dépression, et entre 29 à 38% des consommateurs de cannabis, 16 % des jeunes mamans, 12 à 15 % des personnes âgées et 28% des fumeurs.
Une autre population est particulièrement touchée par la dépression : celle des proches de patients touchés par la schizophrénie : 52% d'entres eux présenteraient un trouble dépressif selon une étude menée sur plus de 2.000 sujets.
Prévalence de la dépression chez les étudiants
Suicide : près de 9% des étudiants y ont songé.
Une autre étude, portant sur 18.875 étudiants est encore plus inquiétante : près de 15% d'entre eux ont présenté un trouble dépressif et 8.4% ont déjà pensé au suicide dans l'année précédente. Seule la moitié d'entre eux ont consulté un professionnel de santé et/ou un thérapeute pour se soigner ou s'alléger d'un poids trop lourd.
Soyons très clairs : la dépression est une maladie qui peut avoir de terribles conséquences, et il est important d'être pris en charge par un professionnel de santé dûment qualifié. Bien sûr, des thérapies alternatives peuvent être proposées mais le premier des réflexes est d'en parler à son médecin.
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